Quel privilège d’avoir cotoyé une telle pièce! Un tête à tête qu’on oublie pas!
Ou plutôt… DÉFI !!
Ici loin de moi la prétention à détenir l’expertise du restaurateur professionnel. Mais un résultat plus que satisfaisant est tout à fait possible grâce aux judicieux conseils et produits de partenaires chevronnés. Mes connaissances et expériences acquises et surtout beaucoup de patience et amour pour la préservation du patrimoine familial y contribuent aussi pour beaucoup. Cette cure de beauté révèle maintenant toute son authenticité sans tricher sur son âge. La « malle amanchée » retrouve avec fierté sa prestance d’antan pour nous éblouir encore longtemps…
Je vous partage ici quelques images avant et après. Par contre comme c’est une pièce à raviver et non à relooker complètement, la différence est peut perceptible en photo. Alors j’explique: Remarquez sur les photos prises « Avant » la surface est plus rouillée. Facile à confondre avec une peinture brune présente, ni d’origine mais non récente. À noter qu’on voit mieux ce brun sur la photo Dos de la malle avec des taches de couleurs, que j’ai laissé tel quel mais dérouillé de chaque côté.
Mon mandat et suggestion à la cliente: Réaliser ces étapes: – Nettoyer: métal, cuir et bois à décrasser, – Dérouiller – Réparer et remplacer: clous manquants, ganse de cuir intérieure et solidifier quelques parties, – sceller le papier de recouvrement à l’intérieur puis le vernir. Tricherie permise opposée à l’état d’origine pour cette dernière étape question de conserver ce qu’il reste de papier et empêcher d’éventuels bris vue la délicatesse du papier genre journal. Et finallement – Cirer tout bois et métal et hydrater les poignées extérieures
Quelques produits utilisés: Eau et savon neutre (à vaisselle etc) premier lavage général. Nettoyer le bois presque tout déverni, me suis risquée à prendre le TSP (phosphate trisodique) déçue du produit haut de gamme acheté, vraiment trop odorant. Papier à poncer après le rinçage du bois. Le scellant pour le papier: médium mat à l’eau) à peindre pour artistes, plusieurs marques font bien l’affaire. Le dérouilleur et verni à base d’eau facilement trouvables en quincaillerie, une bonne cire de qualité professionnelle, et laine d’acier #000 pour polir après cirage, ici par Les Artisans ébénistes http://www.les-anciens-ebenistes.com/
Aussi prévoir les petits outils et accessoires utiles tels: guénilles et brosse à époussetter lunettes, gants et masque protecteurs contre la poussières d’acier et le dérouilleur qui semble inoffensif…
Pour les gens de la région de Rimouski, produits spécialisés: Dominique chez http://etofferustique.com/
Aussi pour ceux que ça intéressent, je termine ici avec une trouvaille fascinante concernant l’histoire des malles anciennes!
Bonne lecture! (en anglais malheureusement)
http://www.legacytrunks.com/trunk_history_information.htm
D’après cet article, notre malle ici s’apparente au modèle Saratoga TRunk (N.Y)
Très intéressant ton texte et belle réussite pour la malle.
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Merci France! en effet un bon excersise de composition!
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